🔸 En étudiant l’Histoire de L’Afrique 🌍 et même en l’observant aujourd’hui, il est possible de remarquer dans plusieurs cultures une certaine matrilinéarité profondément enracinée. Ainsi, au cours des décennies passées, l’Afrique a connu de nombreuses mutations sur les plans politique, économique et social. En grande partie responsables du développement du continent, les femmes se fraient une place grandissante sur le devant de la scène, grâce à leur travail.
🔸 ESMA et Les Ateliers de la Sorbonne vous proposent ce mois-ci une conférence qui célèbre ces femmes influentes en Afrique et leur rôle sur le continent.
🔶 Qui sont-elles donc, ces femmes qui façonnent ce continent en plein développement ?
🔸 Les Africaines occupent des postes de plus en plus hauts placés dans les secteurs publics et privés. Cependant, de fortes inégalités résident ; notamment sur le plan du développement humain. En effet, même si le niveau de pauvreté recule dans la plupart des pays, de fortes disparités résident et, sans surprise, touchent les femmes en particulier.
🔸 Depuis l’instauration de quotas paritaires – qui varient d’un pays à l’autre – la représentation féminine au sein des gouvernements a permis à l’Afrique de se positionner dans la moyenne mondiale. Ainsi, le Rwanda et l’Afrique du Sud se trouvent projetés sur le podium international. Les femmes prennent part et interviennent dans les décisions qui les concernent même si, paradoxalement l’instauration de quotas diminue l’impact de la parole des Africaines. En effet, la mise en place de quotas incite certains parlementaires à critiquer la légitimité de certaines élues.
🔸 De plus, une nouvelle classe socio-économique émerge : celle des femmes entrepreneuses et ce dans tous les secteurs d’activité. Celles-ci, bénéficiant de formations sur la gestion de leurs entreprises, peuvent améliorer leurs rendements, créer des emplois et donc améliorer le bien-être global de leur communauté. De nouvelles questions se posent donc. Qui sont donc ces femmes influentes à diverses échelles ? Quelles positions occupent-elles dans la société ? A quels problèmes font-elles face ? Et quelles solutions le continent leur offre-t-il ?
🔸 Nos intervenantes aborderont ces différentes problématiques et tenteront d’y apporter des réponses.
Les semaines passées, nous vous avons présentés le portrait de nos intervenantes, redécouvrons-les ensemble:
Le 02/03: Aida Diop
📣 Ce soir nous vous présentons la première intervenante de notre conférence « Les femmes dans les sociétés africaines : rôle et influence ».
>>>> Madame Aida DIOP :
✨ Entrepreneuriat et solidarité, Madame Aida Diop en est un parfait exemple.
✨ Cette femme d’origines sénégalaise
🇸🇳 et camerounaise
🇨🇲 aujourd’hui installée à Cannes, a lancé en 2014 avec des proches à elle, une coopérative d’habitat appelée SEN 06, ayant pour vocation de remédier aux difficultés qu’ont les membres de la diaspora sénégalaise en France à investir dans l’immobilier au Sénégal.
Se sont succédées des histoires lors desquelles, l’investisseur a fait confiance à un proche ou un promoteur peu fiable. Étant à distance, il s’avère difficile d’avoir un oeil sur la réalisation du projet.
✨ Cette coopérative répond à un réel besoin de la diaspora qui a perdu confiance envers le promoteur. Sécurité et confiance sont les moteurs de l’aboutissement.
✨ Elle arpente ainsi les forums, les salons afin de conseiller et trouver des solutions concrètes. C’est ainsi qu’en 2017, Aida Diop rejoint le groupe MoneyDiaspora, promoteur du premier salon de l’immobilier Africain en France et de la chaine WAKATV.
✨ Il s’agit d’une initiative qui va plus loin que l’aide individuelle, et qui a notamment pour but de contribuer au développement économique de son pays d’origine. En effet, malgré l’énorme ampleur des fonds venant de la diaspora africaine vers le continent
🌍 , le reproche récurrent repose sur l’idée que ces fonds ne financent essentiellement que des dépenses rapides. Il est donc intéressant d’avoir des structures efficientes à travers lesquelles la diaspora africaine puisse s’organiser afin d’avoir un impact positif plus fort et pérenne sur l’Afrique. L’immobilier, véritable moteur de développement, est en effet créateur d’emplois.
✨ Ainsi les actions d’Aida Diop s’inscrivent dans une perspective de croissance et de dynamisme de l’économie de son pays. Une dévotion qui lui aura valu en Août 2017, le prix Leadership féminin octroyé par l’Association Diaspora et Investissement.
✨ Cette entrepreneuse qui promeut également les cultures africaines , participe chaque année au Festival international du film panafricain.
Lien utile pour Aida Diop.
Le 03/03: Caroline Bommart-Forster
Mardi, nous aurons le plaisir de recevoir Caroline Bommart-Forster, notamment membre fondatrice et ancienne Présidente de l’ Affj association francaise des femmes juristes
👩🏼⚖, membre du Bureau de l’Association Européenne des Femmes Juristes (EWLA : European Women Lawyers Association)
⚖.
Impliquée en faveur de l’égalité des genres, des droits des femmes et de la poursuite de leur effectivité tant en France qu’à l’international
🌍, cette avocate honoraire reviendra sur son voyage d’étude au Rwanda organisé par l’AFFJ pour aller à la rencontre des acteurs du monde juridique et économique de ce pays, et apprendre de ce modèle
📚.
Le classement du Rwanda dans le Global Gender Gap Report, à la 5ème place des pays les plus avancés au monde en termes d’égalité femme/homme
🚻, l’a convaincue de la volonté politique exemplaire et de la détermination sans faille des femmes rwandaises
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Le 05/03: Jacqueline Manyaga
📢 Ce soir nous vous présentons la troisième intervenante de notre conférence « Les femmes dans les sociétés africaines : rôle et influence ».
🌟Une femme d’exception comme tant d’autres à qui on pense pourtant moins souvent à donner la parole.
🌟Jacqueline Manyaga est la vice-présidente de l’association des femmes Bana en France. Bana est un village situé à l’ouest du Cameroun où l’on retrouve notamment des communautés bamiléké. L’association a pour vocation de créer une communauté solidaire entre ressortissantes Bana.
🌟Au-delà de s’aider entre elles, leur but principal est de mettre en œuvre des projets afin de contribuer de manière efficace au développement de Bana. Ainsi ces femmes ont mis en place des projets afin de promouvoir l’éducation à travers la création d’une bibliothèque
📚 , mais également au niveau de la santé en apportant des équipements nécessaires à l’hôpital du village, et bien d’autres actions encore.
🌟Il s’agit de femmes qui peuvent couramment être qualifiées de « lambda » toutefois dans les sociétés africaines il est possible de remarquer que justement, ces même femmes là sont de véritables vectrices de progrès pour leur communauté étant donné qu’une de leur valeur principale est la solidarité. Le message à retenir est donc qu’il faut peu pour créer des synergies positives, et qu’il est important que chacun.e s’implique à agir quelque soit le niveau d’échelle, et même d’autant plus lorsque ce niveau d’échelle est réduit.
✨ Les membres de Les Ateliers de la Sorbonne ainsi que les membres d’ESMA ont l’honneur de vous convier à leur conférence-débat qui portera sur les femmes dans les sociétés africaines, leur rôle et leur influence.
✨ Il s’agirait de comprendre qui sont ces femmes qui façonnent ce continent en plein développement.
Qui sont ces femmes influentes à diverses échelles ? Quelles positions occupent-elles dans la société ? A quels problèmes font-elles face ? Et quelles solutions le continent leur offre-t-il ?
✨Éléments de réponse le mardi 6 mars.
🕑 de 20 à 22h .
➡️ Amphithéâtre Bachelard, au Centre Sorbonne
Nous vous attendons nombreuses et nombreux !
⚠️ Inscriptions obligatoires
⚠️
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