Vera SONGWE, une nouvelle consécration pour la femme en Afrique ?

 

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En 2017, le docteur Vera SONGWE est devenue la première femme à occuper le poste de Secrétaire Générale de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA). Sa nouvelle position a ainsi confirmé les multiples classements dont Forbes en 2013 ou le Financial Times en 2015 qui avaient déjà remarqué son influence sur le continent.

D’origine camerounaise et née au Kenya, Mme SONGWE s’est distinguée par un parcours impressionnant. Ayant commencé ses études au Cameroun dans l’établissement Our Lady of Lourdes College, elle poursuit ses études supérieures à l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve d’où elle ressort diplômée d’un Doctorat en Mathématiques et Économie. Elle s’est vue par la suite offrir le poste de Professeur à l’Université du Michigan en parallèle de son travail à la FED de Minneapolis. Considérant sa position d’économiste ainsi que ses connaissances du continent africain, son profil correspondait parfaitement à la mission qui lui est confiée aux Nations Unies. La Commission économique pour l’Afrique est l’organe des Nations Unies visant à favoriser la coopération entre les Etats du continent afin d’œuvrer au développement régional. La CEA fait partie des cinq commissions régionales lancées par le Conseil Economique et Social de l’ONU en 1958 dans le but de promouvoir la coopération internationale pour le développement de la région concernée.

Ce nouveau poste aux Nations Unies n’est pas la première expérience au sein d’une institution internationale pour Vera SONGWE. En effet, elle a derrière elle 19 années de carrière à la Banque Mondiale qui consistait à traiter directement avec les gouvernements africains ou leur secteur privé à travers la SFI (Société Financière Internationale). C’est dans ce cadre qu’elle a travaillé en collaboration avec une grande figure féminine africaine, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala.

L’arrivée d’une femme à un rôle aussi haut placé est un message d’espoir. En effet le rôle de la Commission Economique pour l’Afrique n’est peut-être pas d’appliquer directement les politiques au sein des pays africains mais cet organisme se charge de conseiller les gouvernements, et de ce fait possède une certaine influence dans l’ensemble du continent. Durant la conférence du 15 décembre dernier qui regroupait les Nations Unies et le FMI, Mme SONGWE ainsi que la directrice générale du FMI, Mme La Garde, présentaient différents modèles de croissance innovants. L’une des solutions proposées a été d’intégrer pleinement 50% de la population africaine -les femmes- dans l’activité économique. La parité homme-femme a ainsi été appuyée comme nécessaire au projet de croissance, au même titre que l’innovation et la technologie. Par le passé, l’actuelle directrice de la CEA a bien œuvré pour la place de la femme durant sa période à la SFI en encourageant entrepreneuriat dans la communauté.

 

Article rédigé par:

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Feth Eddine Aggad
Etudiant en Economie,
à l’Université Panthéon-Sorbonne, Paris 1.

 

Corrigé par :

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Mathieu Longlade
Etudiant en Hsitoire / Sciences politiques
à l’Université Panthéon-Sorbonne, Paris 1.

 

 

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